J'y faisais référence dans mon coup de gueule contre la médecine, et j'ai choisi d'y revenir un peu plus précisément. J'ai donc obtenu le résultat de presque une année de "problèmes gastriques", je souffre d’intolérances alimentaires.
Remettons les choses dans leur contexte, printemps 2014 je perds quelques kilos lors de mon précédent emploi. J'avais mis ça sur le fait de reprendre une activité, qui plus est une activité où je marchais. Pas énormément, mais quand on ne marche pas du tout, ça change. 6 kilos sont partis ainsi. Je ne pense pas qu'il s'agit uniquement de cette marche, j'avoue aujourd'hui ne pas savoir la raison de cette perte plutôt soudaine (je suis resté 3 mois !). Peut-être les débuts d'allergies qui me titillaient.
Juin 2014, nous consultons une nutritionniste et en parallèle je commence à faire du pain maison.
Nous ne mangions jamais de pain, nous le réintroduisons donc dans notre
alimentation. Pour perdre, il nous faut certes manger bien et
équilibré, mais aussi manger de quoi être rassasiés. Féculents à
presque chaque repas. Et là les problèmes commencent réellement. Je perds de nouveau du poids et vite. J'ai des problèmes gastriques aussi variés que dérangeant et douloureux, qui m’empêchent même une journée d'aller travailler. Je ne trouve qu'une solution, ne plus manger.
Quinoa en vrac. Au moins grâce à tout ça, nous avons regouté le quinoa et nous sommes rendus compte que nous aimions ! Nous en faisons donc régulièrement.
Mon médecin généraliste me prescrit des analyses médicales, test d'allergie, au gluten notamment, car je lui ai bien précisé que c'était depuis que je mangeais du pain. Le résultat est pour moi plutôt parlant, supérieur à 10 = allergique. Je suis à 11. "Non mais ce n'est pas une allergie". Très bien, continuons les recherches, elle m'envoie donc vers un gastroentérologue. Même explication, le pain toussa "vous mettez quoi dans votre pain, ah je ne savais pas que ça se faisais comme ça, ah il faut le laisser poser si longtemps d'accord, nous allons faire une fibro et une colo". Les deux en même temps c'est anesthésie générale, on ne sent rien. Par contre il faut boire un truc immonde pour se vider (oui se vider, il n'y a pas d'autre terme) et j'ai donc eu la joie à la fin de tout simplement me vomir dessus (moment glamour)(ils s'entêtent à nous mettre des senteurs citron ou orange, je ne les supporte pas). Avant de boire cette chose, il faut suivre un régime particulier pendant 5 jours. En gros, pas de fruits, pas de légumes, pas de lait, mais des pâtes, du riz et des patates. J'ai arrêté de manger au bout de 3 jours, tellement les crampes étaient insupportables.
Au réveil, rien d'anormal, mon tube digestif est parfait, des prélèvements ont été effectués. Rendez-vous quelques semaines plus tard pour les résultats, tout va bien. "Vous avez peut-être une sensibilité oui, mais ça va, ne mangez pas trop de choux".
Personne ne veut donc entendre que le problème est venu avec le pain. Je me pose des questions et essaie un peu d'analyser, les pâtes aussi alors ? Et le lait, j'en lis tellement des choses sur le lait. Puis j'y repense, UNE personne m'a parlé d'allergies alimentaires. La diététicienne. Elle m'a donné les coordonnées d'un labo pour faire des tests. Ils nous envoient un kit, on fait une prise de sang et on leur envoi. On choisi le nombre d'ingrédients à tester, je prends le maximum, 233 si mes souvenirs sont bons (fruits, légumes, viandes, céréales, poissons, herbes, épices, produits laitiers tout est balayé). Allons y tant qu'à faire. Je paie mes 220 € (oui c'est cher, mais ça en valait le coup) et envoie mon kit .
233 aliments testés, 22 auxquels je suis intolérante, 7 auxquels je doit faire attention et consommer modérément. 29 aliments qui me posent problème, et personne pour me croire quand je dis que le pain me pose problème, car je vous le donne dans le mille, dans les 29, farine de blé et gliadine (fait partie du gluten) sont présents.
Il y a différents degrés d'intolérance, le lait de vache, la pomme de terre et la noisette sont ceux auxquels je suis le plus sensible. Ajoutons en gros et pour simplifier les œufs, les laits de chèvre et brebis (la bufflonne passe parfaitement), l'avoine, l'épeautre, la sardine etc etc. J'ai tout noté sur une liste, je la connais presque par cœur maintenant, mais au début ce n'était pas évident. Et ainsi je peux la présenter si besoin.
En gros, pas de lait, pas d’œuf, pas de blé (= pas de crêpes)(un peu d'humour ça fait aussi du bien), ni de pommes de terre.
Et des alternatives à trouver. Pas de lait de vache ? Alors du lait de noisette ? Ah non. D'amande ? Non plus. Soja ? Oui mais il faut faire attention.
J'aime cuisiner et c'est ici toute ma force, je ne me laisse pas abattre (ni ruinée car ce type d'alimentation en "toute faite" coûte une fortune). J'ai lu des tas et des tas de blogs qui parlent d'alimentation "différente", j'ai trouvé de bonnes sources, j'adapte ou non les recettes et je me régale. On apprend à manger un peu plus de légumes, des féculents différents (coucou quinoa, pois chiche et riz complet). Par chance, je tolère parfaitement le seigle (qui a priori est souvent bien toléré chez les personnes sensibles au gluten), j'adapte donc ma recette et continue à faire mon pain, ouf. L'une des premières recettes testées, des petites crèmes au chocolat. Validées par toute la famille, elles sont là quotidiennement et font un parfait dessert peu calorique.
Je mange donc presque végétalien, puisque je dois exclure le lait et les œufs. Ça ne me va pas si mal finalement, on tend même à réduire considérablement notre consommation de viande.
Le plus dur dans tout ça, ce n'est pas le quotidien à la maison, c'est plus les sorties et les invitations. J'ai fait une formation pour mon travail, deux jours hors de la maison. Premier midi, pommes de terre, le lendemain pâtes. Si j'ai réussi à faire bien attention le premier jour, le second j'avais faim et j'ai mangé. J'ai mis pas mal de jours à m'en remettre.
Je rassure mes proches cependant, j'apporte mon pain. Une salade me convient parfaitement en entrée. Mais que faire en plat ? Des légumes tout simples ou du riz, ça ira très bien. Et en dessert ? Des fruits ou une compote et ce sera parfait ! Et maintenant que je maîtrise un peu plus de recettes, je propose toujours d'apporter. Je deviens ainsi la boulangère de la famille ! Avec ma Choupette qui adore m'aider à les préparer !
Malgré tout, on ne sait pas d'où ça vient. Si ça a toujours été là ou si c'est venu d'un coup. En discutant, j'ai appris que les hormones de la grossesse peuvent nous détraquer un peu. J'ai lu que le fer que j'ai prit n'est pas si bon que ça et provoque des problèmes liés au gluten. Et si ma diététicienne n'avais pas vu juste ? Je lui ai posé la question. Elle m'a dit que ça aurait été de pire en pire, des douleurs plus importantes, des réactions plus fortes, et surement une santé en déclin, heureusement qu'elle était là.
J'aurai donc perdu en tout 12 kilos. Vite, très vite. Mon corps n'en a pas souffert, heureusement, même si ça m'a très certainement fatiguée. Ces kilos étaient en trop, disons que ce n'est pas plus mal, mais il ne faudrait pas que je perde plus. Je pourrais donc maintenant vous présentez mes nouvelles recettes, car finalement, elles sont vraiment sympa, faciles et plus accessibles qu'on ne le croit !
Et sinon, mis à part l'alimentation dans ses grandes lignes, je dois aussi faire attention aux soins cosmétiques que j'applique (adieu amande douce) ou aux médicaments. Ainsi je ne peux plus prendre LE traitement basique pour ma névrite vestibulaire (gluten) ou bêtement du spasfon (gluten ET lait).
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Lait de riz et lait d'avoine. Mes alternatives pour cuisiner, même si je dois faire attention avec le lait d'avoine... Impossible par contre de les boire comme du lait de vache, ça ne passe pas du tout (et le soja encore moins)
J'aime cuisiner et c'est ici toute ma force, je ne me laisse pas abattre (ni ruinée car ce type d'alimentation en "toute faite" coûte une fortune). J'ai lu des tas et des tas de blogs qui parlent d'alimentation "différente", j'ai trouvé de bonnes sources, j'adapte ou non les recettes et je me régale. On apprend à manger un peu plus de légumes, des féculents différents (coucou quinoa, pois chiche et riz complet). Par chance, je tolère parfaitement le seigle (qui a priori est souvent bien toléré chez les personnes sensibles au gluten), j'adapte donc ma recette et continue à faire mon pain, ouf. L'une des premières recettes testées, des petites crèmes au chocolat. Validées par toute la famille, elles sont là quotidiennement et font un parfait dessert peu calorique.
Je mange donc presque végétalien, puisque je dois exclure le lait et les œufs. Ça ne me va pas si mal finalement, on tend même à réduire considérablement notre consommation de viande.
Le plus dur dans tout ça, ce n'est pas le quotidien à la maison, c'est plus les sorties et les invitations. J'ai fait une formation pour mon travail, deux jours hors de la maison. Premier midi, pommes de terre, le lendemain pâtes. Si j'ai réussi à faire bien attention le premier jour, le second j'avais faim et j'ai mangé. J'ai mis pas mal de jours à m'en remettre.
Je rassure mes proches cependant, j'apporte mon pain. Une salade me convient parfaitement en entrée. Mais que faire en plat ? Des légumes tout simples ou du riz, ça ira très bien. Et en dessert ? Des fruits ou une compote et ce sera parfait ! Et maintenant que je maîtrise un peu plus de recettes, je propose toujours d'apporter. Je deviens ainsi la boulangère de la famille ! Avec ma Choupette qui adore m'aider à les préparer !
En faisant moi-même mon pain j'avais déjà découvert pas mal de farines, je n'ai plus eu qu'à m’adapter. Mon combo gagnant seigle-riz-maïs et parfois de la châtaigne miam ! Et j'en ai plein d'autres à tester !
J'aurai donc perdu en tout 12 kilos. Vite, très vite. Mon corps n'en a pas souffert, heureusement, même si ça m'a très certainement fatiguée. Ces kilos étaient en trop, disons que ce n'est pas plus mal, mais il ne faudrait pas que je perde plus. Je pourrais donc maintenant vous présentez mes nouvelles recettes, car finalement, elles sont vraiment sympa, faciles et plus accessibles qu'on ne le croit !
Et sinon, mis à part l'alimentation dans ses grandes lignes, je dois aussi faire attention aux soins cosmétiques que j'applique (adieu amande douce) ou aux médicaments. Ainsi je ne peux plus prendre LE traitement basique pour ma névrite vestibulaire (gluten) ou bêtement du spasfon (gluten ET lait).
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Hier c'était l'anniversaire de ma soeur : pâtes et gateaux sans gluten et sans oeufs. Avec mon frère et ma soeur nous avons des intolérances plus ou moins marquées. J'avoue vivre avec car les pb ne sont pas si importants, j'ai appris à vivre avec des ballonnements, des lourdeurs. Ca s'est accentué dernièrement avec des douleurs beaucoup plus importantes selon ce que je mange et je ne pourrai pas toujours faire comme ça. C'est qd même un peu pénible de faire à manger sans tout ça il faut bien le dire ! :) Quant à la colo je connais aussi (pas pour ces raisons) ainsi que la fibro (sans anesthésie par contre) je compatis ! ;-)
RépondreSupprimerJe t'avoue que parfois je fais quelques écarts, parce que "ça passe" et c'est facilement gérable. J'ai mangé des croques monsieur la semaine dernière (pain et fromage) et c'est très bien passé. Par contre il ne faut pas que je cumule trop d'écarts ou c'est la cata. Et malgré tout je ne touche plus certains ingrédients, ou très peu (quand ma fille me pose une frite dans mon assiette avec un grand sourire charmeur, je la mange ;)).
SupprimerFibro sans anesthésie, il parait que c'est dur. C'est plus moi qui compatis pour toi, car avec l’anesthésie, vraiment rien de rien, ni même de petite gêne. Ni vu ni connu ;)
Merci pour ton message et bon courage aussi alors ;)
Ohlala zut pas de chance... Les allergies peuvent arriver n'importe quand sinon, et certaines repartir aussi. A moindre échelle (car vraiment moins pénible), une année je suis devenue allergique a certaines plantes. Cette année non pour la 1ere fois depuis... longtemps ! Bon courage, je suis sure que tu vas te trouver un régime alimentaire correct. :)
RépondreSupprimerOn m'a dit effectivement que ça pouvait venir et repartir comme ça (notamment avec la grossesse ^^), et que si par exemple je ne bois plus de lait, je pourrais peut-être de nouveau le tolérer parfaitement d'ici quelques mois. Je referai des tests, mais vu le prix, je vais attendre un peu hein !
SupprimerJe ne me fais pas trop de soucis pour mon alimentation, déjà plusieurs mois que c'est comme ça et ça va pas trop. De toute façon, c'est ça ou être malade alors je n'ai pas tellement le choix :) Merci pour ton petit mot !
Tu ne peux pas obtenir une certification qui te permettrait d'être partiellement remboursée de certains aliments ? Je crois que c'est un peu pénible à avoir, mais ça serait peut être cool pour ton porte monnaie.
RépondreSupprimerAh tu m'apporte une information que je ne connaissais pas. J'arrive à ne pas trop faire souffrir mon porte-monnaie avec le fait-maison, mais si on peut avoir une petite aide je ne dis pas non. Je vais faire des recherches. Merci pour l'astuce !
SupprimerEh ben, ça a dû être frustrant de ne pas te sentir écoutée ! Enfin je suis contente que tu aies trouvé le problème et donc la solution ! Je n'aurais jamais pensé aux problèmes des cosmétiques aussi du coup !
RépondreSupprimerTrès frustrant en effet. J'étais très en colère en recevant les résultats, avec l'envie de leur balancer à la tronche en leur demandant s'ils pensaient encore que je n'avais pas de problème avec le pain.
SupprimerMais bon, la solution est là maintenant, je n'ai plus eu qu'à m'adapter et ça s'est fait relativement bien ! Moi non plus je n'ai pas pensé de suite aux cosmétiques, c'est vrai que si je n'assimile pas un ingrédient de "l'intérieur", de l’extérieur il y a des chances pour qu'il ne passe pas non plus !