Fin 2011, nous décidons de nous lancer dans "l'aventure bébé".
Février 2012, j'apprends que je perds mon poste en CDI, mon dernier jour sera le 12 avril (un jeudi oui, c'est ridicule). Fin avril, je découvre que je suis enceinte.
Comme je le dis toujours, bébé prévu, perte d'emploi non.
Quoi qu'il en soit, je cherche plus ou moins du travail, sans grande conviction. Quel employeur embaucherait une femme enceinte ? Ma fille nait donc le 8 janvier 2013. La nounou trouvée, elle commence à y aller en février, fin mars je décroche un entretien et commence un nouveau poste en avril 2013, le 11 si je me souviens bien. Je suis déjà à la fois triste de laisser ma fille, et contente d'avoir un travail et qu'elle découvre autre chose.
Après quelques mois, je me rend compte été 2013 que ce job ne me plait pas. Je m'y ennuie profondément, j'ai trop ou pas assez de responsabilités et je sais très bien qu'au fil du temps, j'irai la boule au ventre. Je préviens donc mon employeur que je ne renouvellerait pas notre CDD qui fini fin décembre et que si besoin, je peux partir avant. C'était en septembre, et je me suis sentie libérée !
Je quitte mon poste début décembre et depuis je suis à la maison avec ma fille. La semaine suivante, elle me fera ses premiers pas ! Nous pouvons passer Noël en famille sans problème et même laisser venir son anniversaire pour lequel j'ai pu tout préparer. En Février, on s'accorde une semaine de vacances, puis j'ai repris plus sérieusement mes recherches et, après des tas de CV envoyés et trois entretiens passés, je décroche un poste.
Je recontacte donc la nounou et me prépare à repartir pour une vie de "working-mum".
Mais cette vie implique de laisser ma fille. De ne plus suivre son rythme, ne plus aller la chercher après la sieste, ne plus lui donner chacun de ses repas. Ne plus être uniquement toutes les deux, simplement.
Cette ambiguïté est complexe. J'ai envie de retourner travailler, mais je n'ai pas fait un enfant pour qu'une autre l'élève. Je suis vraiment très partagée. Alors comme la première fois, je me console comme je peux. Quand elle ira à l'école, il faudra bien que je la laisse. Autant le faire tout de suite, ce sera moins dur. Ça nous fait du bien à toutes les deux de sortir de la maison, de voir autre chose. Avoir des collègues pour moi, des responsabilités. Avoir des petits copains pour ma fille, faire des activités qu'on ne ferait peut-être pas à la maison. Et puis au bout de trois mois à la maison, parfois je tourne en rond. Il y en a des choses à faire, oh oui, il y a toujours à faire dans une maison, mais quand on s’ennuie, on n'a rien envie de faire.
Et puis, je me dis que j'ai des horaires pas si mal. Que la nounou est a deux minutes de la maison, mon travail 5 maximum. Je peux donc partir seulement quinze minutes avant l'heure à laquelle je commence, contre 30 minutes avant. Je commence tard, à 9h (pour moi qui ai toujours commencé à 8h, oui, 9h c'est tard), avec une puce qui se lève entre 6h30 et 7h, ça nous fais du temps pour nous. Et puis, si elle ne se lève pas aussi tôt, je pourrais la laisser dormir tranquillement, et ce jusqu'à 8h.
Le soir je finirai un peu plus tard, mais je m'organiserai pour n'avoir presque rien à faire le soir. A part profiter de ma famille.
Et ma fille dans tout ça ? Nous sommes retournées chez la nounou, pour lui annoncer que j'avais retrouvé un emploi. Quand nous sommes arrivées, j'ai posé ma fille, qui a foncé vers une caisse de jouets. Elle s'est sentie à l'aise, comme à son habitude, comme si rien n'avait changé. Je sais qu'elle est bien là-bas, ça me rassure également !
Finalement, ces horaires ne sont pas si mal pour la vie familiale telle que je la vois. Et puis, il me restera les week-end !
Février 2012, j'apprends que je perds mon poste en CDI, mon dernier jour sera le 12 avril (un jeudi oui, c'est ridicule). Fin avril, je découvre que je suis enceinte.
Comme je le dis toujours, bébé prévu, perte d'emploi non.
Quoi qu'il en soit, je cherche plus ou moins du travail, sans grande conviction. Quel employeur embaucherait une femme enceinte ? Ma fille nait donc le 8 janvier 2013. La nounou trouvée, elle commence à y aller en février, fin mars je décroche un entretien et commence un nouveau poste en avril 2013, le 11 si je me souviens bien. Je suis déjà à la fois triste de laisser ma fille, et contente d'avoir un travail et qu'elle découvre autre chose.
Après quelques mois, je me rend compte été 2013 que ce job ne me plait pas. Je m'y ennuie profondément, j'ai trop ou pas assez de responsabilités et je sais très bien qu'au fil du temps, j'irai la boule au ventre. Je préviens donc mon employeur que je ne renouvellerait pas notre CDD qui fini fin décembre et que si besoin, je peux partir avant. C'était en septembre, et je me suis sentie libérée !
Je quitte mon poste début décembre et depuis je suis à la maison avec ma fille. La semaine suivante, elle me fera ses premiers pas ! Nous pouvons passer Noël en famille sans problème et même laisser venir son anniversaire pour lequel j'ai pu tout préparer. En Février, on s'accorde une semaine de vacances, puis j'ai repris plus sérieusement mes recherches et, après des tas de CV envoyés et trois entretiens passés, je décroche un poste.
Je recontacte donc la nounou et me prépare à repartir pour une vie de "working-mum".
Mais cette vie implique de laisser ma fille. De ne plus suivre son rythme, ne plus aller la chercher après la sieste, ne plus lui donner chacun de ses repas. Ne plus être uniquement toutes les deux, simplement.
Cette ambiguïté est complexe. J'ai envie de retourner travailler, mais je n'ai pas fait un enfant pour qu'une autre l'élève. Je suis vraiment très partagée. Alors comme la première fois, je me console comme je peux. Quand elle ira à l'école, il faudra bien que je la laisse. Autant le faire tout de suite, ce sera moins dur. Ça nous fait du bien à toutes les deux de sortir de la maison, de voir autre chose. Avoir des collègues pour moi, des responsabilités. Avoir des petits copains pour ma fille, faire des activités qu'on ne ferait peut-être pas à la maison. Et puis au bout de trois mois à la maison, parfois je tourne en rond. Il y en a des choses à faire, oh oui, il y a toujours à faire dans une maison, mais quand on s’ennuie, on n'a rien envie de faire.
Et puis, je me dis que j'ai des horaires pas si mal. Que la nounou est a deux minutes de la maison, mon travail 5 maximum. Je peux donc partir seulement quinze minutes avant l'heure à laquelle je commence, contre 30 minutes avant. Je commence tard, à 9h (pour moi qui ai toujours commencé à 8h, oui, 9h c'est tard), avec une puce qui se lève entre 6h30 et 7h, ça nous fais du temps pour nous. Et puis, si elle ne se lève pas aussi tôt, je pourrais la laisser dormir tranquillement, et ce jusqu'à 8h.
Le soir je finirai un peu plus tard, mais je m'organiserai pour n'avoir presque rien à faire le soir. A part profiter de ma famille.
Et ma fille dans tout ça ? Nous sommes retournées chez la nounou, pour lui annoncer que j'avais retrouvé un emploi. Quand nous sommes arrivées, j'ai posé ma fille, qui a foncé vers une caisse de jouets. Elle s'est sentie à l'aise, comme à son habitude, comme si rien n'avait changé. Je sais qu'elle est bien là-bas, ça me rassure également !
Finalement, ces horaires ne sont pas si mal pour la vie familiale telle que je la vois. Et puis, il me restera les week-end !
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Je comprends parfaitement ton sentiment contradictoire. J'ai eu le même (dit la maman qui a la boule au ventre quand elle confie une fois seulement sa fille un dimanche après-midi).
RépondreSupprimerAprès a chacun sa situation et sa vision de la chose. Pour moi il me fallait retourner au travail, je n'aurai jamais tenu le coup à la maison. Et Noéline est super bien chez sa gardienne.
Bref tout ça pour dire que ce sentiment est normal, mais une fois ton rythme trouvé ce sera aussi bien pour toi que pour elle !!
Je vois que je ne suis pas la seule effectivement. Je pense aussi que d'aller travailler et de laisser ma fille chez la nounou nous fera du bien à toutes les deux. Surtout qu'elle est vraiment bien là bas. Genre quand je vais la chercher, elle vient me voir "ah salut maman" et repart jouer ^^
Supprimerje te comprends, c'est pour ça qu'apres paupiette j'ai repris a temps partiel. 80% de nuit en faisant 11h a chaque fois ça fait beaucoup de temps a la maison et c'était un bon compromis pour moi qui n'avait pas le droit au congé parental. pour sauticot je prendrai un congé parental d'au moins un an, avec 3 enfants dont 1 seul a l'école il vaut mieux je pense et puis je suis bien chez moi.
RépondreSupprimerbon courage pour la reprise
Si j'avais eu un poste et que j'aurais pu le permettre, j'aurai aussi pensé au temps partiel. Pareil si j'ai un emploi fixe, pour le deuxième, j'aimerai prendre plus de temps pour mon congé, et réduire mon temps de travail si possible. Enfin, ça sera à voir dans le futur. Mais c'est clair qu'avec un seul enfant à l'école pour toi, je pense que c'est plus simple de rester à la maison ^^
Supprimerj'espere que tu pourra le faire si tu en as envie pour le 2eme, c'est important d'avoir du temps pour sa famille. ici ça nous a fait une baisse de revenus mais on était d'accord tous les 2 donc ça a été.
SupprimerOui après c'est un choix, pour soi, pour sa famille et le bien-être de tous le monde. L'important c'est de bien se mettre d'accord et tout ira bien :)
SupprimerComme je te comprends, c'est pas toujours facile à gérer... On est tiraillé, nous les mamans :(
RépondreSupprimerCourage et bonne reprise.
Bisous
C'est exactement ça, un sentiment de tiraillement insupportable !
SupprimerMerci beaucoup pour ton soutient :)
Bisous
étant assistante maternelle, quand je vois les petits venir à la maison avec un grand sourire et qu'ils fonsent direcetement à la caissa à jouets je suis super contente, en plus ils ne veulent même pas dire aurevoir à leurs parents, cela me touche énormément, je me dis qu'ils sont bien à la maison, que les parents n'ont aucun problème pour aller travailler
RépondreSupprimermais d'un autre côté cela me fends le coeur, car j'ai l'impression quelques fois qu'il me préfère à leur parents, j'ai même honte oui oui j'ai honte
j'en ai parlé avec les parents et ils se entent rassuré de voir leur enfants s'épanouir chez moi
Mélanie
Le fait qu'ils se sentent bien chez toi est bon signe. Ma fille est très à l'aise aussi chez sa nounou, et cela me convient. Et puis c'est normal que les enfants s'attachent aux assistantes maternelles, vous passez vos journées ensemble ! Mais la relation avec papa et maman (quand elle est bonne) est unique.
SupprimerCe qui me fend le plus le cœur c'est quand j'allais chercher ma fille et qu'elle ne restait pas dans mes bras, mais allait vers la nounou. Ce que je comprenais. Ce qui me peinait c'est qu'elle dise "bah alors tu vas pas vers maman, elle va être triste maman". Je pense que si cela se reproduit je lui dirait de ne pas dire ça, car ce sont ces mots qui me font mal. Pas les gestes de ma fille qui me montrent qu'elle est bien, mais bien les mots d'adultes qui sont pour le coup, blessant pour moi. Et qui renforcent ce sentiment partagé... Alors si on peut éviter hein...