Il y a un peu plus d'un an, j'ai reçu ce livre à la maison. C'est typiquement le genre de livre dont je suis très friande, de la vie réelle et, ici, de l'aventure. J'ai commencé le livre dès réception, puis nous avons déménagé, nous sommes installés et j'ai mis du temps à me remettre à lire, tout court. J'ai repris la lecture il y a peu, et j'ai fini le livre, sans comprendre réellement pourquoi je l'avais lâché tant j'ai été happé par la poursuite de ma lecture.
Marine Barnérias a 21 ans lorsqu'on lui diagnostique une sclérose en plaque. La situation est urgente, les décisions concernant la prise d'un traitement sont à prendre au plus vite, mais Marine choisi une autre voie, celle de trouver la solution en elle. Pour cela, elle choisi le voyage et un raod-trip à l'autre bout du monde afin de se (re)découvrir. Elle commence par la Nouvelle-Zélande, pour son corps. Puis la Birmanie, pour l'esprit. Enfin, la Mongolie pour son âme.
Peut-être ai-je trouvé la première partie, en Nouvelle-Zélande, un peu longuette. Je ne saurais plus exactement vous dire ce qui me dérangeais, parce que ma lecture remonte. Est-ce parce que je trouvais la partie marche moins intéressante, est-ce parce que je n'étais pas dans les meilleures conditions pour lire (je me souviens avoir lu alors que les filles jouaient dans le jardin, elle étaient forcément plus petites et j'étais souvent interrompue), enfin, je ne lisais aussi pas beaucoup à ce moment là. Je ne m'étalerai pas trop sur cette première partie de ma lecture qui remonte a plus d'un an maintenant. Ce que je sais, c'est que quand j'ai repris, j'ai fini la Nouvelle Zélande, non sans plaisir, et ai surtout enchainé sur la suite, la Birmanie et la Mongolie. Et là, j'étais happée par le livre. Peut-être parce que ces deux parties se consacrent à l'esprit et à l'âme, que Marine décrit ce qu'elle ressent, ce qu'elle traverse, et que c'est, à mes yeux de lectrice, plus parlant que des douleurs aux mollets liées à la marche. Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que ces deux parties m'ont poussée à la réflexion, sur moi-même, sur le monde qui nous entoure, par le monde j'entends la nature et les gens aussi. On découvre des personnes vraies, accueillantes, avec pourtant si peu à partager. On découvre des Birmans extrêmement gentils, la méditation aussi, la vraie ! Marine y consacrera 10 jours entiers, pendant lesquels il est interdit de parler, même le contact visuel est proscrit. En Mongolie, elle va au bout de son rêve et part à la rencontre des éleveurs. Elle chevauche les chevaux dans les steppes mongoles, où il n'y a rien d'autres que la nature qui l'entoure. Ces deux parties sur l'esprit et la nature ont été très fortes.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire le livre, j'ai été nostalgique en arrivant à la fin de son périple, de me dire que ça y est, c'était fini, j'ai eu les larmes aux yeux en lisant ses mots sur son retour en France. Ce livre m'a fait du bien, m'a marquée et m'a touchée.
Si vous aimez les histoires vraies, l'aventure, si vous avez envie de réfléchir sur le monde, sur la vie, je ne peux que vous conseiller ce livre, son histoire. Marine a beaucoup à nous apprendre.
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Livre reçu en service de presse
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Seper Hero, Le voyage interdit qui a donné du sens à ma vie
de Marine Barnérias
Collection Bien-être
de Marine Barnérias
Collection Bien-être
Éditions Flammarion
Dimensions 21 x 1,1 x 21 cm
460 pages
18,00 €, 7,90 € en poche
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je lis beaucoup, depuis toujours... par contre, ce genre d'ouvrage c'est pas mon trip... C'est con mais s'il y a des images, ça me coupe direct....
RépondreSupprimerAlors c'est peut-être une mauvaise mise en avant de ma part, mais les images sont toutes regroupées au même endroit, à la fin du livre. La lecture n'est pas entrecoupée. C'est juste que pour illustrer mon article, je trouvais ça plus parlant que des pages de texte :)
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