|| Vers un peu plus d'autonomie, même en ville

Voilà bientôt 6 ans qui nous habitons dans notre maison, dans laquelle nous nous sentons extrêmement bien, mais dont l'extérieur nous semble parfois un peu juste pour certains projets. Alors plusieurs fois ces deux/trois dernières années nous avons lancé des recherches pour partir un peu plus loin, à la campagne, et avoir plus de terrain. Et puis différentes réalités ont fait que nous avons finalement décidé de rester pour de bon dans cette maison. Si j'ai parfois eu de la frustration sur certains points, j'ai décidé, comme pour tout un tas de sujets, de voir les choses de façon positive. Premièrement, nous avons donc la chance d'avoir un terrain autour de la maison, un peu petit, mais pas tant que ça, et plutôt bien organisé et donc assez fonctionnel. Ensuite, j'ai décidé non plus de regarder des contenus avec des terrains faisant des hectares, mais avec des terrains à l'échelle du mien, voire même plus petits, et cela m'a fait prendre conscience de nos possibilités. Certes nous n'aurons pas de verger ni de moutons, mais nous pouvons déjà faire beaucoup de choses ! Enfin, j'ai observé notre jardin, les fleurs qui arrivent toutes seules, les insectes, les oiseaux, le hérisson, les écureuils, la vie tout simplement. J'ai donc eu envie de montrer moi aussi qu'avec petit, on peut quand même faire pas mal de choses. Je vous propose donc aujourd'hui un petit "bilan" de nos derniers investissements pour tendre vers plus d'autonomie et une petite liste de nos objectifs, des points sur lesquels nous souhaiterions atteindre l'autonomie parce que oui, en ouvrant les yeux, on peut être autonomes sur certains points même avec un petit terrain, et plutôt simplement :) C'est parti pour ces tours d'horizons !

Campanule qui est venue s'implanter toute seule au pied du deuxième cerisier

Je commence donc avec nos derniers investissements, il y a un mélange de neuf, d'occasion, de débrouille.

Tout d'abord, l'extracteur de jus à la vapeur (acheté d'occasion). J'ai découvert le principe dans le magnifique livre de Marie Chioca, Mon fabuleux jardin en permaculture (je vous en parlais un peu ici). L'idée était de tenter de faire quelques jus de fruits, nous avons testé pomme et poire et, très franchement, c'est assez bof ^^ En revanche, je l'utilise de la même façon que Marie Chioca. En effet, nous avons un magnifique pied de vigne qui donne énormément de raisin. Mais !... les grains sont tout petits, avec 3 à 4 pépins dedans... C'est immangeable ! Même pour ceux qui ne sont pas dérangés par les pépins, c'est vous dire. J'ai par le passé essayé de mixer les grains de raisins, c'est encore pire puisque ça broie les pépins et j'ai pour ma part l'impression de manger du bois. Alors, j'en extrais le jus ! A boire, ce n'est pas des plus fous non plus, donc je me sers du jus récolté pour faire une délicieuse confiture (Marie Chioca parle de "raisiné") et c'est franchement formidable ! Alors oui cet appareil ne me sert "qu'à ça", mais au moins je peux utiliser la totalité de mon raisin ! Et je pense tester l'année prochaine avec le cassis qui a quand même été une petite plaie à filtrer ^^

Fleurs de poirier

Nous avons ensuite les déshydrateurs. La déshydratation, c'est un procédé que j'aime beaucoup et que je pratique depuis un petit temps (j'avais écrit un article à ce sujet en 2021, à lire ici). Seulement, ma technique de faire sécher à l'air libre a ses limites, notamment lorsqu'il s'agit de faire sécher autre chose que des feuilles ; dès lors qu'on s'attaque à des fruits ou légumes les temps de séchage sont plus longs, les températures doivent être un peu plus élevées et ne pas maitriser ces deux points peut conduire à un mauvais séchage. Avant d'investir dans un gros outil, j'ai choisi de commencer par un petit truc pour tester. J'ai réussi à trouver d'occasion un déshydrateur de discounter et nous avons pu lancer nos tests. Et les valider ! Nous avons notamment fait sécher des pommes en tranches, et franchement, c'est un pur régal ! Nous avons également ouvert des bocaux de cerises pour tester de les faire sécher (j'avais aussi vu ça dans le livre de Marie Chioca) et c'était tout bonnement délicieux ! J'ai ainsi pu prendre la décision d'investir dans un vrai déshydrateur, c'est à dire sur lequel on peut régler le temps de séchage et la température (et en plus il fait moins de bruit (similaire à un four) et consomme moins d'énergie). Nous l'avons eu juste avant la saison des cerises. J'avais gardé le premier, ayant peur de ne pas avoir assez de place, et en fait il était bien suffisant. Nous avons donc un bon stock de cerises séchées, du cerisier qui donne en premier, nous faisons également sécher des abricots, des pommes bien sûr, avons testé les pêches et quelques légumes. Nous devons encore ajuster un peu pour trouver les temps et températures adéquats (les premières cerises ont séché trèèèèèès longtemps ^^), mais c'est un investissement que je ne regrette vraiment pas ! J'y ai aussi mis certaines herbes aromatiques, mais c'est surtout pour le faire tourner plein, pour celles-ci je vais continuer à privilégier le séchage à l'air libre, j'ai un petit plateau en osier et nous allons bricoler des séchoirs. Nous stockons nos produits dans des bocaux en verre, et c'est parfait !

Fleurs de cerisier (par ma fille de 9 ans :))

Autre gros investissement que je souhaitais faire : un filtre à eau à gravité. Si le sujet vous intéresse, vous savez que c'est un bel investissement, surtout pour une famille de 5 où il faut quand même une certaine quantité d'eau. J'avais peur de prendre un filtre d'une contenance trop petite, que ce ne soit pas pratique, ou au contraire de prendre "trop grand", ou en tout cas trop cher. Et puis j'ai vu une vidéo dans laquelle une jeune femme avait fait son propre filtre ! (à voir ici si cela vous intéresse) Deux grosses casseroles empilables, des trous dans la première pour y glisser les filtres, un trou dans la seconde pour y passer un robinet et voilà un filtre à eau à gravité à moindre coût ! Ne restait plus qu'à trouver les casseroles... Elles se sont présentées à moi lors d'un passage à Noz et pour 15 euros, j'avais mes deux casseroles de 15 litres chacune ! Autant dire que pour la quantité d'eau, on est plutôt bien ! J'ai ainsi pu commander les filtres et le robinet, demandé à mon papa de nous faire les trous parce que nous n'étions pas équipés (percer de l'inox, ce n'est pas si simple ! Je ne le savais pas, heureusement mon papa savait faire, mais renseignez-vous si vous avez ce projet et ne savez pas comment vous y prendre). Nous avons donc notre filtre à eau à gravité, et nous en sommes extrêmement contents !

Primevères

Cela fait quelques années que je fais des conserves maison avec des bocaux de récupération, à vis. Seulement, j'ai eu quelques soucis, notamment avec la stérilisation de recettes salées. Je ne sais pas si c'est lié à mes pots, à ma méthode de stérilisation (je stérilise au four, mais après recherches, je laisse désormais bien plus longtemps que le temps préconisé lorsque j'ai découvert cette méthode), quoi qu'il en soit, j'ai voulu revenir à la méthode traditionnelle de mes grands-mères : des bocaux à fermeture mécanique, avec des joints en caoutchouc et une stérilisation à l'eau. D'abord les pots, une voisine nous en avait donné beaucoup il y a plusieurs années, mais d'une part j'utilise la plupart pour du stockage de produits secs, d'autre part je n'en avais pas du tout assez. J'ai donc écumé Le bon coin pour trouver de bonnes affaires, de très bonnes affaires ! J'ai trouvé des dizaines de bocaux pour quelques dizaines de centimes pièce ! J'étais ravie ! Mais il va m'en falloir encore car le deuxième cerisier est passé par là ! Ensuite, la stérilisation... J'ai donc tenté à l'eau, ma mamie m'ayant donné son stérilisateur il y a un ou deux ans. Le problème, c'est que l'eau met très longtemps à chauffer et que la consommation de gaz, ça pique ! D'autant que je ne peux mettre que 5 pots à la fois. J'ai donc, comme je le disais juste avant, repris la technique du four, dans lequel je mets 9 pots d'un litre, jusqu'à 12 pots de confiture (le double si je fais deux étages !). Lui ne met qu'une dizaine de minutes à chauffer, il ne monte en plus qu'à 150, donc consomme moins que lors d'une cuisson classique. J'applique les temps indiqués pour une stérilisation à l'eau (on les trouve facilement sur le site LeParfait, pour ma part je tape dans mon moteur de recherche "le parfait bocaux recette-qui-m'intéresse" et j'ai toutes les infos nécessaires), entre 30 min et 1 heure selon la préparation (contre 20 minutes sur mes premiers essais) et, comme pour la stérilisation à l'eau, une fois le temps écoulé, je laisse mes pots dans le four éteint jusqu'au lendemain matin. Avant de les sortir, je vérifie que la stérilisation a fonctionné, puis ensuite il suffit d'étiqueter et stocker. Autre avantage du four, je peux stériliser mes bocaux facilement avant de les remplir : je les dispose sur mes grilles, et je lance le four pendant 20 minutes à 150 toujours. Les caoutchouc et les couvercles sont quant à eux ébouillantés dans une petite casserole d'eau. Quant à mon stock de bocaux à vis, il est parfait pour y ranger tous nos produits séchés :)

Jacinthes

Je termine avec des points un peu plus anecdotiques, mais qui ont tout de même leur importance. Nous avons fait attention à utiliser un terreau de meilleure qualité que celui que nous utilisions auparavant, et surtout, toujours sous les conseils de Marie Chioca, j'ai "investi" dans de l'engrais (de l'Or brun, comme elle le préconise). D'une part parce que certains endroits du jardin ont une terre très pauvre, d'autre part parce que certaines plantations restent en pot et vont avoir besoin de nourriture (je n'ai jamais eu de poivrons aussi beaux !), enfin, parce que j'essaie de faire un maximum de semis cette année, pas seulement ceux de mars, et qu'il est donc possible que certains plants aient un peu faim en attendant d'avoir un place au potager. On n'a pas payé le sac très cher et comme nous avons tout de même une petite surface, je ne suis pas sûre que nous ayons besoin d'un deuxième sac entier pour terminer l'année. De même que les bocaux vus précédemment, j'ai pu récupérer, cette fois-ci en don, des pots pour mes semis. J'en manquait clairement et ça va me faciliter beaucoup de choses l'année prochaine !

Primevères

Et l'autre petit investissement qui va sûrement en faire rire quelques uns d'entre vous, ce sont des entonnoirs ! Je n'en avais pas jusque là, mais j'en ressentais régulièrement le besoin. J'en ai donc acheté un classique avec un petit filtre amovible et surtout des entonnoirs à confitures, avec filtre également, qui me sont extrêmement utiles pour remplir mes bocaux, de confiture ou non, sans en mettre partout et donc en salir les bords et risquer une mauvaise stérilisation (c'est d'ailleurs peut-être une explication pour mes bocaux ratés). C'est tout bête, mais je suis extrêmement contente d'avoir mes petits entonnoirs ! Par contre, il n'y a malheureusement que sur Amazon que j'ai réussi à en trouver en inox... Ce n'est pas faute d'avoir écumé les magasins autour de chez nous...

Papillon (par ma fille de 9 ans, qui en a passé du temps pour l'avoir !)

L'objectif donc de tous ces investissements, c'est de tendre vers un peu plus d'autonomie. Même si, comme je le disais en introduction, nous ne serons jamais autonomes sur certaines choses, je me suis rendue compte que nous pouvions l'être sur certains points. En les listants, en commençant la saison, je me suis même rendue compte que nous pouvions l'être sur plus de choses que je ne l'imaginais ! Je vous présente cette petite liste, qui me fait tant plaisir !

Les herbes aromatiques ! Nous avons de la ciboulette, de la sarriette, du thym, du romarin, de la sauge qui sont vivaces (enfin la ciboulette disparait l'hiver, mais elle repousse toute seule). Nous avons déplacé le laurier-sauce sur notre terrain (nous avons un grand terrain à la campagne) mais rien n'y pousse, donc je pense qu'il est perdu, ce n'est pas très grave car je vois régulièrement des gens qui taillent le leur et mettent un sac à disposition sur leur portail et au pire, on peut s'en passer. Nous faisons aussi en annuel du basilic (après des années à ne pas y arriver, quelle satisfaction d'en avoir enfin !) et j'essaie d'avoir du persil, mais comme j'en utilise peu, idem, je m'en passe sans soucis. Bref, nous utilisons peu d'herbes aromatiques, mais sommes autonomes sur toutes celles dont nous avons besoin régulièrement et pourrons en ajouter petit à petit les années à venir. L'objectif principal cette année étant de déshydater un maximum de sarriette, parce que cette plante est juste magnifique dans une sauce bolognaise ou sur des pizzas !

Sauge et quelques cerises tombées dessus

Nous sommes aussi presque autonomes sur les plantes que nous utilisons en infusion : verveine, feuilles de cassissier, de mûrier, de vigne, queues de fraises. Nous avons un peu de menthe, mais elle a souffert des travaux des voisins... Heureusement ma fille en avait récupéré et mis dans son petit jardin. Je compte en mettre dans l'un des bacs de notre véranda, mais j'attends que nos travaux à nous soient terminés... Bref, si on veut être autonomes en menthe, il va vraiment nous en falloir beaucoup, donc je ne sais pas si ça sera atteignable, en tout cas pas tout de suite. Enfin nous utilisons aussi des pelures de pommes, nous ne produisons pas les pommes, mais nous les touchons pour peu cher et je déshydrate les peaux, on va dire qu'on est semis autonomes sur le sujet :) Comme pour les herbes aromatiques, on pourrait citer plein de choses à avoir, mais nous avons ici ce que nous consommons principalement, donc ça nous va, et nous compléterons aussi avec les années à venir, je pense notamment à de la camomille par exemple (nous en avions, mais notre chat n'a rien trouvé de mieux à faire que se coucher dans son bac...).

Cette année j'ai du coup anticipé les endroits où elle allait se mettre avec des cagettes, vous noterez que j'ai bien fait car le petit pied de tomate est bien sauf !

Nous avons également une petite autonomie sur quelques plantes médicinales, en plus de toutes celles citées plus haut, nous avons de la lavande, du plantain, les queues de cerises (bien que je n'en ai pas gardé cette année, ce sera pour l'année prochaine), de la bourrache, du bleuet, de la mélisse (beaucoup trop de mélisse, je n'aime vraiment pas ça ^^), du pissenlit, du trèfle, de la mauve et j'en oublie peut-être. Je me renseigne énormément sur le sujet des plantes médicinales et l'idée est d'avoir un petit stock d'un peu tout pour pouvoir utiliser des remèdes naturels pour soulager quelques maux. Avec le temps, là aussi, nous ajouterons d'autres plantes.

De la mauve, venue elle aussi toute seule. Elle a poussé en plein passage donc je l'ai déplacée en pot.

La catégorie suivante, je ne pensais pas la mentionner, mais je dois bien me rendre à l'évidence que finalement si, en tout cas en partie, il s'agit des confitures ! Cette année j'ai déjà pu faire 7 pots de cassis, un demi de groseilles (c'est toujours ça !) et comme je le disais, le raisin donne beaucoup ! Alors nous n'avons par exemple pas assez de fraises pour en faire de la confiture, mais je trouve déjà satisfaisant d'avoir du cassis et du raisin pour l'année ! Nous avons également un cognassier du Japon, qui nous offre donc des petits coings avec lesquels je fais quelques pots de confiture supplémentaires. Nous aurions également largement de quoi avoir de la confiture de cerises, mais nous n'en sommes pas très fans. Nous pourrions également en faire avec la rhubarbe, mais nous l'utilisons plutôt pour faire des tartes. A noter également que nous ne consommons pas énormément de confiture, donc même si nous avons une vingtaine de pots, ça nous suffira largement !

Fleurs de cognassier japonais

Nous avons aussi une certaine autonomie dans les petits fruits, que nous tendons à développer. Nous avons des fraisiers, un groseiller, un mûrier, un cassissier. Les framboisiers qui étaient là avant nous ont dû nous donner 10 framboises en 5 ans, nous en remettrons de nouveaux pieds à l'automne. J'ai déplacé les fraisiers l'année dernière et ils se plaisent bien mieux et nous offrent de jolies petites récoltes ! Ils ont la place de se développer encore plus. Le groseiller restera tout seul parce que nous n'en raffolons pas, on récolte ce qu'on a, ma fille ou mon papa en mangent un peu, puis j'en fais de la confiture. Nous avons tenté les boutures de mûrier sans succès, j'aimerais en rajouter deux autres (je rêve des clafoutis aux mûres que me faisait ma tata !). Les boutures de cassissier en revanche ont bien fonctionné, nous en avons un autre déjà en place et un troisième qui sera implanté à l'automne. Et j'aimerai aussi mettre trois myrtilliers (oui je fonctionne par trois, me demandez pas pourquoi ^^).

Romarin en fleurs

Nous avons aussi la chance d'avoir tout de même quelques fruitiers ! Deux cerisiers que j'ai mentionnés plus hauts, qui donnent en décalé, ce qui nous permet de nous en occuper chacun leur tour. La premier donne des cerises rouge vif un peu aigre, qui sont très bonnes pour qui aime (c'est à dire pas moi ^^) et nous en nous faisons sécher une grosse partie. Nous dévorons également celle du deuxième arbre qui sont plus noires, et je les mets en bocaux pour pouvoir faire des clafoutis. Nous avons également un très beau poirier, le cognassier du Japon dont j'ai parlé plus haut, ainsi que deux citronniers en pot et deux gros pieds de rhubarbe très généreux. Nous avons également un arbre à kiwi, mais qui ne donne pas, nous allons tenter de lui trouver une meilleure place. Enfin, la vigne dont je vous ai parlé plus haut qui nous donne du raisin noir et nous avons une autre vigne, que nous pensions morte mais qui nous fait la joie de ne pas être morte ET en plus de préparer des grappes ! Celle-ci nous donne des grains blancs, tout à fait mangeables !

Les objectifs de cette année, ça va aussi être les bocaux de sauce tomate et de préparations comme de la ratatouille par exemple. J'espère vraiment avoir assez de production pour tenir un maximum de temps jusqu'à l'année prochaine ! Et trouver assez de bocaux aussi ^^

Je vais tâcher également de récolter un maximum de graines, afin de pouvoir être autonome sur pas mal de plantes potagères et fleurs. Je vais seulement éviter les courges car il y aura sûrement des hybridations.

Enfin, ce n'est pas vraiment une autonomie totale mais je compte désormais faire moi-même certaines épices en poudre, afin d'être sûre de ce qu'il y a dedans. J'ai le déshydrateur, j'ai le robot qui va bien pour mixer, donc l'objectif est de faire ça moi-même. Nous tenterions bien d'avoir aussi un poivrier du Sichuan, il parait que c'est une plante intéressante ! J'ai aussi entendu parler "d'herbe curry", à voir !

Encore une photo de ma fille :)

Comme je le disais en début d'article, voir les choses sous un autre angle change beaucoup ! Nous avons encore à faire, mais avons surtout bien progressé dans notre autonomie. Je ne les ai pas mentionnés mais j'aurais également pu parler de notre poêle à bois avec four intégré (où j'y fais cuire un tas de choses) ou du petit réchaud à bois que j'utilise plus ponctuellement, ou encore, en sujet un peu plus annexe, de stock alimentaire de façon plus large ou des sacs d'évacuation d'urgence. Il y a des choses simples qui peuvent être mises en place et favoriser notre autonomie, si l'on s'y penche vraiment, et nous avons déjà bien avancé sur ce chemin, la réflexion et la rédaction de cet article m'ont réellement permis de me rendre compte de tout cela. La preuve en est avec la liste des choses pour lesquelles nous sommes autonomes ou tendons à l'être. Je trouve cela assez formidable ! J'espère que cet article aura pu vous donner à vous aussi des pistes, des idées ou qu'il vous permettra d'avoir vous aussi un regard positif sur tout ce que vous faites déjà :)

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